La moitié de Jau
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UN ancien soldat s’était retiré au village après avoir longtemps servi le roi. Se voyant assez près de sa fin, il fit commandement à ses deux fils de n’appeler bailli ni procureur pour disposer de son héritage.
– Ces chats-fourrés vous grugeraient, leur dit-il. Mieux vaut s’arranger entre frères. Cela est facile, puisque chacun de vous a droit à la moitié de toute chose. Sosthène, qui est le plus âgé, composera les lots : il a l’esprit propre à bien évaluer. Vous vous mettrez d’accord pour le choix, et je vous supplie, mes enfants, par l’affection que je vous porte, de ne vous quereller en rien à propos de ces pauvres biens. Mieux vaut que l’un cède à l’autre une bagatelle que de rendre les voisins témoins d’une désunion entre frères, et de recourir à la justice.
Lorsque le bonhomme fut mort et que ses fils durent songer au partage, Sosthène vint dire à son frère :
– Je m’en vais faire les lots, comme l’a ordonné notre père. Mais il me semble juste que ce soit moi qui choisisse ensuite le premier, puisque je suis ton aîné de cinq ans.
– C’est la justice même, dit Stéphane, qui avait un cœur confiant. Fais les lots et choisis le premier.
Là-dessus, Sosthène sembla réfléchir profondément. Notre père, dit-il, possédait deux maisons : celle du village et celle des bois. Je prends la maison du village avec son mobilier et la terre qui l’entoure, et tu prendras de même la maison des bois.
– Stéphane demeura saisi de surprise. Ce que le soldat appelait en plaisantant sa maison des bois n’était qu’une hutte à piper les oiseaux, au milieu d’un carré de taillis clairsemé qui ne rapportait pas trente-cinq sols en dix ans. De meubles, elle n’en contenait point, sinon une botte de fougère pour s’étendre, un banc boiteux et une marmite mise au rebut.
– L’étable loge deux bêtes à cornes, continua Sosthène. Je choisis la vache et je te donne la chèvre. Sur six poules, tu en auras trois, et je pense que te voilà satisfait.
– Mais notre père possédait de l’argent, dit le pauvre Stéphane timidement. Est-ce que je n’y ai pas droit aussi?
– L’aîné n’osa pas dire non, et sa figure s’allongea quand il fit tomber d’un bas de laine rouge cent beaux écus d’or reluisants. Mais il se trouvait un papier au fond du bas. Et c’était une reconnaissance du Roi, pour cent écus d’or justement, dus à l’ancien soldat sur sa paie.
Il était connu dans le pays que le Roi ne payait jamais ses dettes, mais faisait bâtonner ou pendre ceux qui osaient les réclamer. Pourtant Sosthène remit le papier à son cadet, et il garda les écus sans vergogne, en déclarant le partage fini.
Stéphane avait les larmes aux yeux à se voir ainsi dépouillé, et surtout à découvrir le mauvais cœur de son frère qu’il aimait tendrement jusque-là. Il aurait pu se plaindre et réclamer, mais il se souvenait des dernières paroles de son père et ne voulait pas lui désobéir.
Il mit donc ses hardes dans un sac et ses trois poules dans un panier, et il franchissait le seuil lorsque le coq du logis vola soudain à travers la cour et vint se percher sur son épaule.
– Nous avions oublié le Jau, dit Sosthène (car on appelle ainsi les coqs au village). Comme il n’y en a qu’un seul, il faut le couper par la moitié.
– Aurais-tu le cœur de tuer cette gentille bête, s’écria Sté phane, qui nous suit partout comme un chien et vient manger au bout de nos doigts? Tu peux bien me l’offrir en sus de ma part : cela ne t’appauvrira pas tant.
– Et pourquoi te faire ce présent? dit l’avare.
– Alors, garde-le tout entier, reprit Stéphane. Ce Jau était aimé de mon père qui le trouvait drôle en ses façons et lui croyait assez de malice pour en remontrer à un sorcier. Il ne sera pas dit que je l’aurai fait dépecer par convoitise.
Cet arrangement plaisait à Sosthène, mais soudain il se ravisa et saisit le coq par les pattes.
– Je vois ta ruse, dit-il à son frère. En sortant d’ici tu irais te plaindre de moi, prétendant que tu n’as pas reçu ta part d’héritage au complet. Il s’arma d’un grand couteau et fendit le coq en deux, depuis la crête et le bec jusqu’à la pointe du croupion, si adroitement qu’il n’y avait pas une plume de différence entre les deux moitiés.
Il en jeta une à son frère, le poussa par les épaules et lui ferma la porte derrière le dos.
Puis, rentré dans sa maison bien meublée, il se fit un ragoût avec son demi-coq et le mangea tout au souper.
Le pauvre Stéphane, confondu de tristesse, gagna sa hutte au fond des bois. En y arrivant, comme il examinait sa moitié de Jau, il reconnut qu’elle n’était pas tout à fait morte, bien qu’il s’en fallut d’assez peu. Et comme il avait l’âme pitoyable, il oublia ses chagrins à soigner la misérable bestiole. De longues nuits se passèrent en veilles, de longs jours en pansements difficiles. Le jeune homme vendit ses meilleures hardes pour payer des pots d’onguents, de l’Elixir mystérique et du Baume Samaritain, mais il s’acharna si bien qu’il guérit la Moitié de Jau.
Dès que la Moitié de Jau fut guéri, il devint une grande compagnie pour Stéphane. Il sautait sur son unique patte aussi vite que couraient les trois poules, il battait de son unique aile et chantait avec sa moitié de bec et sa moitié de gosier plus haut et plus clair qu’il n’avait fait de sa vie. Il s’était mis aussi à parler, le couteau de Sosthène lui ayant tranché le filet, sans – doute, ou taillé la langue plus déliée, et c’est alors que se dé ploya son esprit. On le vit raisonner comme un maître d’école, argumentant à tout propos et ne laissant le dernier mot à personne.
Un jour, en grattant la poussière, il découvrit quatre sous neufs. Cette trouvaille le fit réfléchir. Puis il s’en alla vers son maître qui rêvait tristement dans sa hutte, et il se percha près de lui sur la marmite fêlée.
– Mon maître, lui dit-il, quand vous m’avez sauvé la vie, vous n’obligiez pas un ingrat. Allons ensemble chez le roi et réclamons vos cent écus.
– Hélas, ma pauvre Moitié de Jau, dit Stéphane, pour entrer dans la ville du Roi, il faut payer en passant le pont.
– Bah, fit le coq, n’est-ce que cela? J’ai quatre sous, je paierai pour vous. Mais, pour tenir mon rang là-bas, je veux un habit bleu à la française, culotte courte et chapeau tricorne.
Le tailleur du village était un ami de mon père, dit Stéphane. Peut-être te fera-t-il crédit.
La Moitié de Jau sut parler au tailleur et se fit habiller à crédit. Mais le plumassier ne voulut rien entendre, ni le passementier, ni la lingère. Si bien que le plumet manqua au chapeau, les rubans en floquet à la jarretière, et le mouchoir dans la pochette, ce qui vexait le coq cruellement.
– Partons, dit-il à son maître. Je ne sais comment je m’y prendrai, mais que je devienne un quart de Jau si je me présente ainsi devant le Roi.
La Moitié de Jau et son maître partirent ensemble de grand matin.
Stéphane dit adieu à la chèvre, la Moitié de Jau à ses trois poules. Ils les recommandèrent aux voisines et prirent à travers prés pour gagner la ville du Roi. Bientôt sur leur chemin, ils trouvèrent une petite rivière : elle reflétait le ciel bleu et les herbes vertes; elle était charmante à voir, mais elle leur barrait le passage. La Moitié de Jau ne se déconcerta pas. Il ôta son chapeau tricorne et fit signe à Stéphane de se découvrir aussi.
– Le bonjour, Madame Rivière, dit-il avec politesse. Je vais saluer le Roi. Veux-tu venir avec moi?
– Le bonjour à vous, gens honnêtes, répliqua la rivière flattée. J’irais volontiers chez le Roi, mais les gardes ne me laisseront pas entrer sans argent.
– Bah, fit le coq, n’est-ce que cela? Roule ton ruban comme un floquet galant et viens te nouer à ma jarretière. J’ai quatre sous : je paierai pour tous.
La rivière enchantée ne se le laissa pas dire deux fois, et quand la Moitié de Jau reprit sa route, modeste et tendant la patte, un floc de ruban vert et bleu lui tombait jusqu’à l’ergot.
Un peu plus loin, les voyageurs s’engagèrent dans un pays boisé, mais, comme ils voulaient traverser une lande de bruyère, ils virent que des paysans l’avaient allumée pour la défricher. Le feu venait à leur rencontre et les empêchait de passer.
La Moitié de Jau tira bien vite sa coiffure, tandis que son maître l’imitait.
– Le bonjour, Monsieur Feu, dit-il. Je vais saluer le Roi.
– Veux-tu venir avec moi? Le bonjour à vous, gens honnêtes, répondit aussitôt le feu. Je ferais bien visite au Roi, mais ses soldats gardent la porte.
—Bah! dit le coq, n’est-ce que cela? Ébouriffe ta flamme en plumet et viens te planter à mon chapeau. J’ai quatre sous: : je paierai pour tous. Le feu ne se fit pas prier, et la Moitié de Jau repartit fièrement. Il sautillait à côté de son maître et relevait haut la tête pour faire admirer son panache.
Bientôt ils aperçurent les tours blanches et les toits dorés de la ville. Mais un grand vent s’était levé qui soufflait juste en face d’eux, si fort qu’ils ne pouvaient avancer.
Stéphane retira son bonnet. La Moitié de Jau leva son chapeau tricorne et il dit aimablement:
— Le bonjour, Monsieur Vent. Je vais saluer le Roi. Veux-tu venir avec moi?
— Le bonjour à vous, gens honnêtes, siffla le vent. J’aimerais rendre hommage au Roi, mais les gardes du palais me ferment portes et fenêtres au nez.
— Bah, dit le coq, n’est-ce que cela ? Plie-toi en quatre seulement, comme un mouchoir élégant, et niche-toi dans ma pochette.
— Je t’introduirai jusqu’aux pieds du trône. Lorsque le vent bien plié se fut glissé dans la pochette, la Moitié de Jau se prit à marcher trois pas devant son maître, tendant le jarret, levant le bec et se rengorgeant. Jamais on n’avait vu plus chatoyant floquet qu’à sa jarretière, plus flamboyant plumet qu’à son chapeau bleu, ni mouchoir d’un plus fin tissu que celui qui sortait de sa pochette.
En passant le pont-levis pour entrer dans la capitale, il jeta fièrement ses quatre sous aux gardes, puis il mena son maître au palais.
— Mais le portier du roi savait recevoir les créanciers. Il n’eut pas plus tôt vu la reconnaissance de dette qu’il croisa la halle barde en riant, et menaça de lâcher les chiens.
– Nous n’arriverons à rien de la sorte, dit la Moitié de Jau.
— Allez à l’auberge, mon maître, et laissez-moi mener vos affaires.
Resté seul, le vaillant coq fit le tour du château royal en sautant sur sa patte unique. Il arriva ainsi aux basses-cours et vit qu’une simple palissade les enfermait. Entre les pieux, les fentes n’étaient pas assez larges pour laisser passer la plus mince poulette. Mais un demi-Jau tout plat trouvait l’entrée suffisante.
Il se faufila donc dans la basse-cour du palais et par chance il y rencontra le Roi.
Ce prince aimait tant les oeufs frais qu’il daignait les dénicher lui-même. Il en rapportait six, ce jour-là, dans un pli de son manteau d’hermine, et il paraissait joyeux. Mais il devint blanc de colère quand la Moitié de Jau se planta sur sa route pour réclamer les cents écus.
Allongeant le bras tout d’un coup, il enleva le pauvre coq par l’aile.
— Je vais te mettre aux épinettes, cria-t-il tout furibond, et je te mangerai dimanche. Qu’en diras-tu, mon camarade?
— Rien du tout, fit la Moitié de Jau, mais j’ôterai le plumet de mon chapeau et que la Coquelure me coquefague si tu ne te repens pas bientôt.
Le Roi le jeta à la volée entre les mains du basse-courier. Fourre-moi ce morceau de poulet aux épinettes, dit-il, et gave-le pour qu’il engraisse. Je veux le goûter en fricassée.
Sitôt que la Moitié de Jau se vit enfermé, il se prit à crier bien haut :
— Feu! Feu! quitte mon chapeau bleu, ou je suis un petit poussin perdu!
Le feu quitta le chapeau en faisant claquer ses flammes. En un moment il eut brûlé la porte des épinettes, par où sortit la Moitié de Jau, puis il brûla les poulaillers, la vacherie, la por cherie, la bergerie, dont tout le bétail dut fuir en hâte. Il léchait les murs du palais quand cent valets accourus réussirent enfin à l’éteindre.
Le coq rejoignit Stéphane à l’auberge : il partagea son souper de bon appétit et passa la nuit sur le pied de son lit. Le lendemain, à midi sonnant, il se glissait de nouveau dans la basse-cour du palais. Comme il n’y trouva personne, il monta l’escalier de service et pénétra dans la salle à manger.
Le Roi était à table, sur son fauteuil à dorseret, un gros pâté dans son assiette.
Quand le demi-coq vola devant lui, au milieu des plats, il pensa s’étouffer de colère et le saisit à la gorge aussitôt.
— Tu viens chercher l’argent de ton maître, insolent oiseau, lui dit-il. Que feras-tu si je te jette dans ce feu pour t’y flamber, t’y griller, t’y réduire en carbonade?
— Presque rien, dit la Moitié de Jau. Je dénouerai le floquet de ma jarretière, et que la Coquefague me coquefredouille si tu ne te repens pas soudain.
— J’en suis curieux, dit le Roi. Et il le lança dans la cheminée où brûlaient plus de dix fagots, avec des flammes à faire frémir.
Mais la Moitié de Jau criait à tue-tête : Rivière, Rivière! quitte ma jarretière, ou je suis un petit poussin perdu! Et la rivière, aussitôt, déroula ses ondes, qui éteignirent le feu, d’abord, et emplirent en bouillonnant la salle à manger.
Tout le monde monta sur les chaises, puis sur la table, et le flot s’élevait toujours. Le roi était grimpé au dorseret de son fauteuil, mais il sentait ses jambes dans l’eau, et voyant la Moitié de Jau perché sur la corniche, qui contemplait de haut tout ce tu multe, il le supplia de renouer sa jarretière.
— Je la renouerai, dit le coq. Mais je veux nos cent écus, ou ta fille en mariage pour mon maître.
— Vous aurez vos cent écus, dit le Roi. Venez demain, ton maître et toi. Mon trésorier vous remboursera. Alors la rivière s’écoula dans les corridors, et le Jau descendit fièrement par le grand escalier d’honneur, entre tous les chambellans faisant la haie.
Stéphane n’en crut pas ses oreilles en apprenant qu’il recevrait son dû. Il fit toilette le lendemain. La moitié de Jau défripa son habit et épousseta son chapeau tricorne, et tous deux se rendirent au palais.
On les attendait, et les portes s’ouvrirent grandes pour eux. On les conduisit sur une terrasse où le roi trônait en cérémonie avec sa fille à ses côtés et toute sa cour bien rangée, dessinant un parfait demi-cercle. Mais la Moitié de Jau s’inquiéta parce que la Princesse pleurait. En tournant la tête, il découvrit deux potences préparées : une grande potence à pendre un homme, et une petite auprès, de très bonne taille pour un coq.
— Te voilà dans mes mains, pauvre fragment de volaille, dit le Roi, et ton niais de maître avec toi. Tu vas voir comment je paie mes dettes. Quand on vous aura tous deux suspendus par le col, que trouveras-tu encore pour te défendre?
— Peu de chose, dit la Moitié de Jau. Je déplierai le mouchoir de ma pochette et que la Coquefredouille me coquelure, si tu ne vois pas ce que tu verras.
— Voyons-le donc! dit le Roi.
La Princesse, qui avait l’âme honnête et trouvait bonne mine à Stéphane, s’était jetée à genoux devant son père pour le supplier.
Il l’écarta du bout de son sceptre et fit signe aux bourreaux d’avancer; mais la Moitié de Jau criait :
— Vent! Monsieur Vent! déplie-toi vitement, ou sans ça j’sommes tretous perdus.
Le vent se déploya d’un seul coup, enleva les deux potences et les bourreaux en tourbillon, fit envoler par les airs les major domes, les huissiers, les soldats, les grands seigneurs, et il allait saisir le Roi quand celui-ci se mit à clamer:
– Replie ton mouchoir, Moitié de Jau, mon trésorier va vous payer.
Le vent n’avait pas enlevé le trésorier. Ce pauvre homme s’approcha tout frissonnant avec un gros sac d’écus. Il commençait à les compter, mais le Roi n’eut pas le courage de le laisser faire.
— Jamais je n’ai payé mes dettes, dit-il. Je ne peux pas commencer à mon âge. J’aime mieux donner la main de ma fille.
Le vent n’avait pas enlevé la fille du Roi, et Stéphane put voir qu’elle était jolie comme une rose. Il consulta de l’œil la moitié de Jau qui, de tout son demi-cœur, hochait sa demi-crête en signe de consentement, et il accepta sans se faire prier. La Princesse et lui furent mariés à l’heure même et ils vécurent toujours heureux.
Le méchant Roi fut bientôt chassé par ses peuples, et le fils du soldat monta sur le trône. Il ne fut pas ingrat envers la Moitié de Jau: il en fit son ministre, son conseiller intime, et, pour l’honorer plus encore, il donna ordre en son royaume de placer l’image du brave coq, bien ciselée, bien plate et dorée, sur la pointe des plus hautes tours.
C’est depuis ce temps qu’on met des coqs aux clochers.
Réédition des Contes du Ver Luisant, écrit par Jeanne Roche-Mazon (1885-1953), illustrés par O’Klein (1893-1985 – Avec l’autorisation des héritiers)
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FIN
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