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Les Aventures d’Aladin

Conte de Grimm - Version courte cdf
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Conte pour petits et grands à partir de 4 ans.

Temps de lecture : 12 minutes

 

Il était une fois une veuve qui avait un fils unique qui s’appelait Aladin. Ils étaient très pauvres et vivaient au jour le jour, même si Aladin faisait ce qu’il pouvait pour gagner quelques sous, en cueillant des bananes dans des endroits lointains.

Un jour, alors qu’il cherchait des figues sauvages dans un bosquet à quelque distance de la ville, Aladin rencontra un mystérieux étranger. Cet homme aux yeux noirs était élégamment vêtu et portait une barbe noire finement taillée et un splendide saphir étincelait dans son turban.

Il s’adressa ainsi à Aladin :

« Bonjour, jeune homme. Voudrais-tu gagner une pièce d’argent ?

« Une pièce d’argent ! » s’exclama Aladin. « Monsieur, je ferais n’importe quoi pour cela »

“Oh il ne faut pas faire grand-chose. Simplement descendre dans la caverne qui se trouve sous cette pierre que tu vois là-bas. Le trou est trop étroit pour moi. Si tu y descends, tu auras ta récompense.

L’inconnu aida Aladin à soulever la pierre, car elle était très lourde. Le trou apparut et le garçon qui était mince et agile se faufila dedans. Ses pieds touchèrent le sol et il descendit prudemment quelques marches. . . il déboucha dans une grande pièce sombre. Seule une lueur scintillant au milieu de la pièce, émanait de la faible flamme vacillante d’une vieille lampe à huile.

 

Lorsque les yeux d’Aladin se furent habitués à l’obscurité, il découvrit alors un spectacle merveilleux : des arbres dégoulinant de bijoux scintillants, des pots remplis d’or et des coffrets remplis de pierres précieuses de valeurs inestimables. Des milliers d’objets précieux étaient entassés. C’était un immense trésor !

Incapable d’en croire ses yeux, Aladin était encore tout étourdi lorsqu’il entendit un cri derrière lui.

« La lampe ! Éteint la flamme et apporte-moi la lampe ! Criait l’étranger.

Aladin fut surpris de cet ordre et devint méfiant, car il se demandait pourquoi l’étranger, à un tel trésor, préférait une vieille lampe. Peut-être était-ce un sorcier.

Il décida de rester sur ses gardes. Ramassant la lampe, il revint sur ses pas jusqu’à l’entrée.

« Donne-moi la lampe, » pressa le sorcier avec impatience. « Donne-la-moi », continua-t-il en criant, tendant le bras pour l’attraper, mais Aladin recula prudemment et dit:

« Laissez-moi d’abord sortir… »

« Tant pis pour toi, » lança alors l’inconnu furieux, et il repoussa la pierre sur le trou, sans s’apercevoir, ce faisant, qu’un anneau avait glissé de son doigt.

Aladin se retrouva dans l’obscurité la plus totale, terrifié, se demandant si le sorcier allait revenir. En cherchant son chemin dans le noir, il marcha sur l’anneau. Le glissant à son doigt, il commença à le tourner nerveusement.

Soudain! La pièce fut inondée d’une lumière rose et un grand génie aux mains jointes apparut assis sur un nuage.

 

 

« A vos ordres, mon maître », dit le génie.

Stupéfait, Aladin ne put que balbutier :

« Je veux rentrer à la maison! » En un éclair, il était de retour à l’intérieur de sa propre maison, bien que la porte soit restée fermée.

« Comment es-tu entré? D’où viens-tu? » s’écria sa mère depuis la cuisine, dès qu’elle le vit.
Heureux de s’en être sorti, Aladin lui raconta ses aventures.

« Où est cette pièce d’argent ? » demanda sa mère.

Aladin porta la main au front. Car tout ce qu’il avait ramené à la maison était la vieille lampe à huile.

« Oh, mère! Je suis vraiment désolé. C’est tout ce que j’ai. »

« Eh bien, espérons qu’elle marche au moins. Elle est tellement sale… » et la veuve se mit à frotter la lampe.

 

Soudain, un autre génie, bien plus grand que le précédent, apparut dans son nuage de fumée.

« Tu m’as libéré, après des siècles durant lesquels j’étais prisonnier dans la lampe, attendant d’être libéré par quelqu’un qui la frotterait. Maintenant, je suis ton humble serviteur. Dis-moi quels sont tes souhaits. »

Et le génie s’inclina respectueusement, en attendant les ordres d’Aladin et sa mère.

Ceux-ci restèrent bouche bée un bon moment face à cette incroyable apparition, puis le génie dit avec une pointe d’impatience dans la voix.

« Je suis ici à tes ordres. Dis-moi ce que tu veux. Tout ce que tu veux ! » Aladin déglutit, puis dit :

« Amenez-nous . . . Apportez . . . » Sa mère n’ayant pas encore commencé à cuisiner le dîner, elle continua sans y croire, en disant : “. . . Apporte un bon gros repas.”

 

A partir de ce jour, la veuve et son fils eurent tout ce qu’ils pouvaient désirer : de la nourriture, des vêtements et un beau foyer, car le génie de la lampe leur accorda tous les biens et les richesses qu’ils lui demandaient.

Aladin était un grand et beau jeune homme, et maintenant il était riche grâce à la lampe, et sa mère songeait qu’il était temps pour lui de se trouver une femme.

Un jour, alors qu’il quittait le marché, Aladin aperçut la fille du sultan Halima dans sa chaise à porteurs alors qu’elle traversait les rues de la vieille ville. Il n’entrevit qu’un bref instant la princesse, mais ce fut suffisant pour en tomber amoureux.

Aladin raconta sa flamme à sa mère et elle répondit simplement:

« Je demanderai au sultan la main de sa fille. Il ne pourra pas refuser. Attends et tu verras ! »

Et en effet, le sultan se laissa facilement convaincre par un coffre rempli de gros diamants et admit la veuve en audience au palais.

 

 

Lorsqu’il apprit la raison de sa venue, il dit à la veuve que son fils devait apporter la preuve de sa puissance et de sa richesse. C’était surtout une idée soufflée par son grand vizir, un arriviste qui avait lui-même en vue d’épouser la fille du sultan, et devenir ainsi l’héritier du royaume.

« Si Aladin veut épouser Halima, dit le sultan, il devra m’envoyer demain quarante esclaves. Chaque esclave devra apporter un coffre rempli de pierres précieuses. Et quarante guerriers arabes escorteront le trésor. »

La mère d’Aladin rentra tristement chez elle. Le génie de la lampe magique avait déjà fait des merveilles, mais rien d’aussi gigantesque.

Aladin, quand il apprit la nouvelle, ne s’en affola pas le moins du monde. Il ramassa la lampe, la frotta plus fort que jamais et dit au génie ce dont il avait besoin. Le génie tapa simplement dans ses mains trois fois.

Quarante esclaves apparurent comme par magie, portant les pierres précieuses, avec leur escorte de quarante guerriers arabes. Quand il vit tout cela le lendemain, le sultan fut bien surpris. Il n’aurait jamais imaginé qu’une telle richesse puisse exister. Juste au moment où il était sur le point d’accepter Aladin comme époux de sa fille, l’envieux vizir posa une question.

 

  

 

« Mais où donc habiteront-ils ? » Demanda t-il.
Le sultan réfléchit un moment, puis laissant la cupidité l’emporter sur lui, il dit à Aladin de construire un grand et splendide palais pour Halima. Aladin rentra directement chez lui pour frotter la lampe merveilleuse.

Dans ce qui était autrefois un désert, le génie lui construisit un palais. Le dernier obstacle était surmonté.

 

 

Le mariage se déroula en grandes pompes et le sultan était particulièrement heureux d’avoir trouvé un gendre aussi riche et puissant.

La nouvelle de la fortune et de la richesse soudaines d’Aladin s’est répandue comme une traînée de poudre, jusqu’à ce que… un jour, un étrange marchand s’arrête sous la fenêtre du palais.

« Vos vieilles lampes pour des neuves ! », cria-t-il alors que la princesse était penchée au balcon.

Or, Aladin avait toujours gardé son secret pour lui. Seule sa mère le savait et elle ne l’avait jamais dit à personne. Halima, hélas, avait été tenue dans l’ignorance. Et, voulant faire une surprise à Aladin et croyant aussi faire une bonne affaire, elle alla chercher la vieille lampe à huile qu’elle avait vu Aladin ranger et la donna au marchand en échange d’une nouvelle lampe toute brillante mais tout à fait normale.

 

 

Le faux marchand, qui n’était autre que le sorcier qui avait voulu enfermer Aladin dans la grotte, commença immédiatement à frotter et le génie se mit à son service en disant:

– Ordonne maître et j’obéirai.

En une seconde, il emporta tous les biens d’Aladin et emporta le palais et la princesse dans un pays inconnu.

 

 

En découvrant la disparition, Aladin et le sultan furent désespérés. Personne ne savait ce qui s’était passé. Seul Aladin soupçonnait que cela avait quelque chose à voir avec la lampe merveilleuse. Mais alors qu’il pleurait, il se souvint du génie de l’anneau qu’il portait toujours au doigt. Il la fit tourner deux fois et le génie apparût.

« Emmène-moi à l’endroit où le sorcier a caché ma femme », ordonna-t-il au génie. En un éclair, il se retrouva à l’intérieur de son propre palais, et se cachant derrière un rideau, il vit le sorcier et la princesse, qui était maintenant devenue sa servante.

« Psst ! Psst ! siffla Aladin en direction de son épouse.

 

« Aladin ! C’est toi… !

 

« Chut! Qu’il ne nous entende pas. Prenez cette poudre et mettez-la dans son thé. Faites-moi confiance. » La poudre fit rapidement effet et le sorcier tomba dans un profond sommeil.

Aladin chercha la lampe de haut en bas du palais, mais elle était introuvable. Mais elle devait être là. Comment, sinon, le sorcier avait-il déplacé le palais ? Alors qu’Aladin regardait son ennemi endormi, il pensa à regarder sous l’oreiller. « La lampe ! Enfin », soupira Aladin en la frottant à la hâte.

« Bienvenue, Maître ! » s’écria le génie. « Pourquoi m’as-tu laissé si longtemps au service d’un autre ? »

« Merci mon ami! », répondit Aladin. « Je suis content de te revoir. Tu m’as aussi bien manqué !

« À votre service, Maître! », sourit le génie.

 

« Pour commencer, dit Aladin, je te prierai de bien vouloir capturer ce méchant sorcier et de l’emmener si loin que personne ne pourra plus jamais le trouver »

Le génie sourit d’un air approbateur, puis, il hocha la tête et, soudain, le sorcier disparut.

Halima se serra tremblante contre Aladin en demandant :

« Que se passe-t-il ? Qui est ce génie ?

« Ne t’inquiète pas, c’est un ami », la rassura Aladin, alors qu’il racontait à sa femme toute l’histoire de sa rencontre avec le sorcier et de la découverte de la lampe magique qui lui avait permis de l’épouser.

Heureux d’être sains et saufs, le couple s’embrassa tendrement.

« Pourrons-nous retourner dans notre pays ? demanda la princesse.

Aladin la regarda avec un sourire.

« La magie qui t’a amené ici te ramènera au palais de ton père, mais cette fois, avec moi à vos côtés, pour toujours. »

Le sultan était presque malade d’inquiétude. Sa fille avait disparu avec le palais de son gendre, qui avait aussi disparu. Personne ne savait où ils se trouvaient, pas même les sages appelés à la hâte au palais ne purent deviner ce qui s’était passé. Le chambellan jaloux ne cessait de répéter :

« Je vous avais dit que la fortune d’Aladin ne pouvait pas durer. »

Tout le monde avait déjà perdu l’espoir de revoir un jour le jeune couple princier, au même moment où Aladin frotta la lampe magique et dit au génie:

« Ramène ma femme, moi-même et le palais à leur bonne place, aussi vite que tu pourras. »

« C’est comme si c’était fait! », répondit le génie.

En un claquement de doigt, le palais s’éleva dans les airs et fila jusqu’au royaume du sultan, volant au-dessus des têtes de ses sujets ébahis.

Il atterrit en douceur à sa place. Aladdn et Halima se précipitèrent pour embrasser le sultan.

Aujourd’hui encore, dans ce lointain pays, on peut encore admirer les traces d’un ancien palais que les gens appellent le palais venu du ciel.

Version des frères Grimm traduite et adaptée par Contesdefees.com.

Illustrations de Albert Robida

FIN

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