Nous sommes déjà plus de 100 membres! L'abonnement aux options deviendra bientôt payant. Inscrivez-vous vite ou partagez à vos contacts!

Bruitages & Musiques
Enregistrer mes contes
Ajouter à mes favoris
Téléchargez

Translate words
 

LIRE

Conte pour petits et grands à partir de 3 ans.

Temps de lecture : 5 minutes

Conte de Perrault, modernisé en 1902 par Pierre Féron et en 2021 par Contesdefees.com

Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l’aînée lui ressemblait si fort d’humeur et de visage, que, qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu’on ne pouvait vivre avec elles. La cadette était le vrai portrait de son père pour la douceur et l’honnêteté. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée et, en même temps, avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.

Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât, deux fois le jour, puiser de l’eau à une grande demi-lieue du logis, et qu’elle en rapportât plein une grande cruche. Un jour qu’elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de lui donner à boire.

« Oui dà, ma bonne mère, » lui dit la jeune fille ; et, rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l’eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui présenta, soutenant toujours la cruche, afin qu’elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : « Vous êtes si bonne et si honnête, que je ne puis m’empêcher de vous faire un don ; car c’était une fée qui avait pris la forme d’une pauvre femme de village, pour voir jusqu’où irait l’honnêteté de cette jeune fille. Je vous donne pour don, poursuivit la fée, qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse. »

Lorsque cette fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine.

« Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d’avoir tardé si longtemps ; » et, en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants.

« Que vois-je là ! dit sa mère tout étonnée ; je crois qu’il lui sort de la bouche des perles et des diamants. D’où vient cela, ma fille ? » (Ce fut là la première fois qu’elle l’appela sa fille).

La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants.

« Vraiment, dit la mère, il faut que j’y envoie ma fille. Fanchon, tu as bien vu ce qui sort de la bouche de ta sœur, quand elle parle ; cela ne te plairait-il pas d’avoir le même don ? Tu n’as qu’à aller puiser de l’eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme te demandera à boire, tu lui en donneras bien honnêtement. — Il manquerait plus que ça!, répondit la soeur, aller à la fontaine ! — Je veux que tu y ailles, reprit la mère, et tout de suite. »

Elle y alla, mais en grommelant. Elle prit le plus beau flacon d’argent qui fût dans le logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine, qu’elle vit sortir du bois une dame magnifiquement vêtue, qui vint lui demander à boire. C’était la même fée qui était apparue à sa sœur, mais qui avait pris l’air et les habits d’une princesse, pour voir jusqu’où irait la malhonnêteté de cette fille.

— Je suis venue ici, lui dit cette brutale orgueilleuse, pour vous donner à boire ! Justement j’ai apporté un flacon d’argent tout exprès pour donner à boire à Madame ? Allez-y, prenez-le et buvez!

— Vous n’êtes guère honnête, reprit la fée, sans se mettre en colère. Eh bien ! puisque vous êtes si peu serviable, je vous donne pour don qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud.

Quand sa mère l’aperçut, elle lui cria : Eh bien ! ma fille !

— Eh bien ! ma mère ! lui répondit la méchante sœur, en jetant deux vipères et deux crapauds.

— Ô ciel, s’écria la mère, que vois-je là ? C’est la faute de ta sœur : elle me le paiera ; et aussitôt elle courut pour la battre. La pauvre enfant s’enfuit et alla se sauver dans la forêt voisine.

Le fils du roi, qui revenait de la chasse, la rencontra et, la voyant si triste, lui demanda ce qu’elle faisait là toute seule et ce qu’elle avait à pleurer !

« Hélas ! Monsieur, c’est ma mère qui m’a chassée du logis. »

Le fils du roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, la pria de lui dire d’où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du roi considérant qu’un tel don valait mieux que tout ce qu’on pouvait donner en mariage à une autre, l’emmena au palais du roi son père, où il l’épousa.

Pour sa sœur, elle se fit tant haïr, que sa propre mère la chassa de chez elle ; et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulût la recevoir, alla mourir au coin d’un bois.

FIN

Vous avez repéré une erreur ? N’hésitez pas à nous la signaler en nous écrivant sur cette page

VOUS AVEZ AIMÉ CE CONTE? PARTAGEZ-LE!

     

AJOUTER AUX FAVORIS

Vous avez aimé ce conte? Ajoutez-le à vos favoris et donnez-lui un like en cliquant le coeur:

Tout savoir sur les Contes de Fées

Avec les clés de lecture

 

Lisez notre page expliquant l’utilité des Contes de Fées, au niveau intellectuel, émotionnels et des valeurs morales.

Comprendre ce que représente chaque archétype de personnage, bon ou mauvais. L’importance des objets, de la magie, des animaux, etc.

 Ajoutez votre version, votre audio ou vos images

Ou publiez votre propre conte

 

Envoyez-nous votre conte original, votre version ou complétez un conte avec vos illustrations ou un enregistrement audio.

Abonnez-vous à partir de 1,99€

Offre de lancement: Gratuit pour les professeurs

Écoutez les lectures audios en entier

Ajouter des bruitages et musiques de fonds

Créer des nouveaux contes en un instant avec l’IA créateur de conte

Enregistrer vos histoires via l'enregistreur vocal

Garder vos contes favoris et gérer votre liste

Accédez aux excercices de français en grammaire, compréhension, rédaction et débats

Télécharger les contes en PDF

Traduire les mots en anglais et améliorer votre français

Le conteur du futur

Découvrez le Créateur de Contes pour Enfants

Décuplez votre capacité de création d’histoire avec la fée IA mise au service des contes. Vous donnez les idées et il crée pour vous.

D’AUTRES CONTES QUI POURRAIENT VOUS PLAIRE:

LE DICTACONTE (BETA)

Instructions
1) Cliquez le bouton ci dessus pour lancer l’enregistrement (Acceptez si le navigateur vous demande ou cliquez ou dans la barre de votre naviguateur pour réactiver le micro).
 
2) Réduisez l’enregistreur pour lire le conte en recliquant sur l’icône en bas de l’écran.
 
3) Éditez et sauvegardez en recliquant sur en bas.

Enregistrez-vous!

Enregistrez vos lectures de contes pour les réécouter plus tard, consulter votre liste de contes et les partager à vos proches.

Cliquez pour activer l'enregistreur audio.

IMPORTANT: Vous devrez accepter l'accès au microphone

Activer le dictaconte

Vous devez être abonné(e) et connécté(e) pour pouvoir sauvegarder.
Connectez-vousAbonnez-vous ou tester simplement

Bruitages et musiques : Abonnez-vous à partir de 0,99 €

ABONNEZ-VOUS

Écoutez les lectures audio en entier

Accéder à tous les bruitages et musiques pour un récit encore plus halletant

Gardez vos contes favoris et gérer votre liste

Enregistrez vos lectures dans votre compte et réecoutez-les ou téléchargez-les en mp3

Télecharger les contes en PDF pour consulter sans être connecté

Traduisez les mots en anglais en cliquant dessus pour améliorer votre français

Fiches d’exercices de grammaire et expression pour les professeurs ou pour soi

Déjà abonné(e) ?
Connectez-vous pour activer les options