Les deux frères – Chapitre II
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Gottlieb arriva bientôt, avec son lion, son ours, son loup, son renard et son levraut, dans une grande ville qui était toute tendue de noir. Il demanda au premier venu de lui indiquer une auberge, et le premier venu lui indiqua l’auberge de la Corne-du-Cerf, ce qui était une bien mauvaise désignation, mes chers enfants, attendu qu’on ne dit pas la corne d’un cerf, mais le bois d’un cerf. Il alla donc à la Corne-du-Cerf, prit une chambre pour lui et une écurie pour ses bêtes, qui avaient l’habitude de vivre en bonne amitié les unes avec les autres, et couchaient d’habitude sur la même paille, comme si elles eussent toutes été de la même espèce.
L’aubergiste lui donna une bonne chambre pour lui, mais il ne lui restait pour ses animaux qu’une écurie qui avait un trou pratiqué dans le mur. Le lièvre y passa le premier. Comme il avait les jambes les plus agiles, c’était lui que, d’habitude, on envoyait en éclaireur. Il est vrai que, comme il était d’un caractère fort timide, il lui prenait souvent des peurs paniques, et qu’il rapportait les nouvelles les plus absurdes. Dans ce cas, on envoyait le renard, qui était plein de ruse et de finesse, et il était rare, quand celui-ci revenait, que l’on ne sût point au juste ce qu’il y avait réellement à craindre ou à espérer.
Cette fois, le lièvre allait tout simplement aux provisions, et rapporta un chou. Le renard y passa à son tour, et rapporta une poule. Le loup, en se faisant petit, suivit le renard et rapporta un agneau. Mais l’ours et le lion ne purent passer, et l’aubergiste leur donna une vieille vache avec laquelle ils purent se rassasier pendant trois jours.
Lorsque Gottlieb eut pourvu à l’entretien de ses bêtes, ce qui était toujours son premier soin, il demanda à l’aubergiste pourquoi la ville était tendue de noir.
— Parce que demain, répondit l’aubergiste, la fille de notre roi doit mourir.
— Est-ce qu’elle est malade à ce point? demanda le jeune homme.
— Non, répondit l’aubergiste; tout au contraire, elle est jeune , fraîche et bien portante ; elle doit mourir, et d’une mort bien cruelle. Et l’aubergiste poussa un gros soupir.
— Comment donc, alors, cela se fait-il ? demanda Gottlieb.
— Là-haut, sur la montagne, répondit l’aubergiste, il y a un dragon à sept têtes, qui, tous les ans, dévore une jeune vierge ; sans quoi, il dévasterait le pays. Et, maintenant, il a mangé toutes les vierges; il ne reste plus que la fille du roi, et, comme il n’y a pas de grâce à attendre du dragon, demain la fille du roi sera exposée, et, après- demain, elle sera morte.
— Mais, demanda le chasseur, pourquoi ne tue-t-on pas le dragon?
— Hélas! dit l’aubergiste, déjà beaucoup de chevaliers l’ont tenté, et ils ont payé cette tentative de leur vie.
— C’est bien, dit Gottlieb, laissez-moi réfléchir un instant à ce que vous venez de me dire. Gottlieb descendit dans l’écurie, assembla son conseil de bêtes, et s’assit, comme président, sur un escabeau.
Lorsqu’il eut exposé la situation, le lion rugit, l’ours grogna, le loup hurla, le renard réfléchit, le lièvre trembla.
Le lion dit :
— Il faut l’attaquer et le mettre en pièces.
L’ours dit :
— Il faut l’attaquer et l’étouffer.
Le loup dit :
— Ce que feront les autres, je le ferai.
Le renard dit :
— Il doit cependant y avoir un moyen de le vaincre sans risquer sa peau.
Le lièvre dit :
— Mon avis est qu’il faut fuir et que le plus tôt sera le mieux. Le chasseur dit au renard :
— Je suis de ton avis ; sors et informe-toi.
Le renard sortit; deux heures après, il rentra. Il avait conféré de l’événement avec le plus vieux renard des environs.
Le vieux renard lui avait dit :
— Je ne saurais indiquer à ton maître un moyen de vaincre le dragon; mais il y a, à mi-chemin de la montagne, une petite chapelle dédiée à saint Hubert, patron des chasseurs. Que ton maître aille y faire sa prière ce soir et y passer la nuit ; peut-être saint Hubert, lui voyant cette dévotion, lui inspirera-t-il quelque bonne idée. Gottlieb remercia le renard et se décida à suivre le conseil de son vieil ami. Le soir venu, sans rien dire de ses intentions, il fit sortir ses animaux de l’écurie et s’achemina avec eux vers la chapelle. Une fois arrivé là, il se mit à genoux et fit sa prière au saint, tandis que les animaux se tenaient respectueusement sur leurs pattes de derrière. Sa prière faite, il se coucha dans un coin et s’endormit.
Alors saint Hubert lui apparut. Il était tout resplendissant de lumière.
— Demain, en t’éveillant, lui dit le saint, tu trouveras sur mon autel trois coupes de cristal: l’une remplie d’un vin rouge comme du rubis, l’autre de vin jaune comme de la topaze, la troisième, enfin, de vin blanc limpide comme du diamant. Quiconque videra ces trois coupes deviendra l’homme le plus fort de la terre, et pourra alors lever la pierre qui est sous le porche de la chapelle, et y prendre le glaive de Goliath, qui y est enfoui. A ce glaive seul est réservé de couper les sept têtes du dragon. Au point du jour, Gottlieb se réveilla. Son rêve était si présent à sa pensée, qu’en ouvrant les yeux il tourna la tête du côté de l’autel. Sur l’autel, où la veille il n’avait rien vu, il vit les trois coupes. Il s’approcha de l’autel , prit les trois coupes l’une après l’autre et les vida. Alors, et au fur et à mesure qu’il vidait les coupes, il lui sembla que la force de tous les hommes de la création entrait en lui, que, comme Hercule, il pourrait lutter avec le lion de Némée, et que, comme Samson, il tuerait mille Philistins avec une mâchoire d’âne.
Aussitôt il s’en alla sous le porche, et reconnut la pierre sous laquelle était enfoui le glaive. Il appela l’ours et le lion.
— Levez donc cette pierre, leur dit-il.
L’ours et le lion se mirent à l’œuvre ; mais ils ne purent même parvenir à l’ébranler.
Alors Gottlieb dit :
— A mon tour.
Et, passant les doigts sous la pierre, il la souleva. Sous cette pierre était un sabre de quatre coudées de long sans compter la poignée, et qui pesait plus de cinq cents livres. Gottlieb le prit et fit avec lui le moulinet aussi facilement qu’il eût fait avec une batte d’arlequin. Dès lors, il ne douta plus qu’il ne remportât la victoire, puisqu’il avait pour lui saint Hubert, le patron des chasseurs, et il monta hardiment au sommet de la montagne.
Cependant, l’heure était venue de livrer la princesse; le roi l’accompagna, avec le maréchal et les courtisans, jusqu’au pied de la montagne. La princesse continua sa route avec le maréchal jusqu’à la chapelle ; là, le maréchal devait rester pour assister au sacrifice, et venir rendre compte au roi. La princesse continua sa route jusqu’au sommet, allant bien à contre-cœur et pleurant à chaudes larmes. En arrivant au haut de la montagne, elle eut grand’peur, car elle crut que le chasseur et ses cinq animaux n’étaient rien autre chose que le dragon qui devait la dévorer. Mais le chasseur, au contraire, s’avançant respectueusement au-devant d’elle, suivi de son lion, de son ours, de son loup, de son renard et de son lièvre, à qui il avait recommandé de faire la plus agréable mine possible.
Il la salua et lui dit :
— Belle princesse, ne craignez rien ni de moi ni des animaux qui me suivent; bien loin de vouloir vous faire du mal, nous sommes venus pour combattre le dragon et vous délivrer.
— Beau chasseur, lui dit la princesse, Dieu vous soit en aide, mais je n’ai pas grand espoir; beaucoup ont déjà essayé ce que vous allez tenter, et tous y ont perdu la vie.
— Eh bien, dit le jeune chasseur encore encouragé par la merveilleuse beauté de la princesse, ou je vous délivrerai, ou je perdrai la vie comme eux ; ce qui fait que je n’aurai pas la douleur de voir périr la plus belle princesse de la terre.
En ce moment, on entendit dans l’air comme une tempête : c’était le battement des ailes du dragon; puis le jour s’obscurcit sous un nuage de fumée, qui n’était rien autre chose que l’haleine du monstre.
— Mettez-vous sous ce chêne, princesse, dit Gottlieb, et, de là, priez Dieu pour votre dévoué serviteur.
La princesse, toute tremblante, alla se mettre sous le chêne : le lièvre la suivit. Les quatre autres animaux, c’est-à-dire le lion, l’ours, le loup et le renard, restèrent près de leur maître. Pendant ce temps, le dragon à sept têtes s’était abaissé peu à peu, et n’était plus qu’à vingt-cinq ou trente coudées de terre. Le chasseur l’attendait, le glaive de Goliath à la main.
Quand le dragon vit Gottlieb, il lui dit :
— Que viens-tu faire sur cette montagne? Je ne te veux point de mal ; va-t’en !
Mais Gottlieb lui répondit :
— Si tu ne me veux point de mal, moi, j’ai juré ta mort, et je viens te combattre ; défends-toi donc.
— Je ne me défends jamais, dit le dragon : j’attaque.
Et, à ces mots, il s’éleva jusque dans les nues, au point qu’il ne paraissait pas plus gros qu’une hirondelle, et, en jetant des flammes par ses sept gueules, il se laissa tomber, rapide comme l’éclair, sur le chasseur, croyant le prendre dans ses griffes et l’enlever en l’air comme un milan enlève un passereau. Mais Gottlieb se jeta de côté, et, du revers de son glaive, il lui abattit une patte. Le dragon jeta un cri de douleur, remonta dans l’air, s’abattit de nouveau, mais sans plus de succès : de son second coup, Gottlieb lui abattit la seconde patte. Trois fois encore, le dragon essaya de la même manœuvre, et, chaque fois, il perdit deux têtes. Enfin, il s’affaiblit à ce point, que, ne pouvant plus s’envoler, il rampa; mais, privé de l’aide de ses pattes, il ne put se garantir de l’attaque de Gottlieb, qui, de deux coups de son glaive, lui coupa encore et la queue et la tête qui lui restaient, Puis, il cria à l’hallali, et livra le cadavre du dragon à ses bêtes pour en faire curée. Elles mirent le dragon en pièces, à l’exception du lièvre, qui n’osait pas plus s’approcher de l’animal mort que de l’animal vivant.
Le combat terminé, le chasseur alla à la belle princesse, qu’il trouva étendue sans connaissance sous le chêne. Elle s’était évanouie de terreur. Le lièvre était près d’elle, les yeux fermés, et, sans le tremblement convulsif qui agitait tout son corps, on eût pu croire qu’il était trépassé. Gottlieb alla à un ruisseau qui coulait près de là, prit de l’eau dans une large feuille de nymphlea, et revint la jeter sur le visage de la princesse. La fraîcheur de l’aspersion fit revenir la princesse à elle.
Le chasseur lui montra le dragon mort et lui dit :
— Vous n’avez plus rien à craindre, princesse, vous êtes délivrée.
La princesse commença par remercier Dieu, qui avait donné à son libérateur la force et le courage ; puis, revenant à Gottlieb, elle lui dit :
— Maintenant, beau chasseur, tu vas être mon époux bien-aimé ; car mon père m’a promise pour femme à celui qui tuerait le dragon. Et, pour récompenser les animaux, elle défit son collier d’émeraudes, qu’elle agrafa autour du cou du lion, ses boucles d’oreilles de diamants qu’elle mit aux oreilles de l’ours, son bracelet de perles qu’elle passa à la patte du loup, et deux bagues d’un grand prix, l’une de saphir, l’autre de rubis, qu’elle donna au renard et au lièvre. Quant au chasseur, elle lui donna son mouchoir de poche encore tout trempé de ses larmes, et aux quatre coins duquel était son chiffre brodé en or. Le chasseur coupa les sept langues du dragon, et les mit dans le mouchoir. Cette opération terminée, comme il était fatigué du combat, il dit à la jeune princesse, non moins brisée par la crainte que lui ne l’était par la fatigue :
— Princesse , nous sommes tellement épuisés tous deux, que nous devrions, pour prendre la force de redescendre jusqu’à la ville, dormir quelques instants.
Elle répondit :
— Oui, mon cher chasseur. Et tous deux s’étendirent à terre côte à côte.
Seulement, avant de s’endormir, le chasseur dit au lion :
— Lion, tu vas veiller à ce que personne ne nous attaque pendant notre sommeil. Entends-tu ?
— Oui, répondit le lion.
La princesse dormait déjà. Le chasseur s’endormit à son tour. Le lion se coucha près d’eux; mais, comme lui-même était très-fatigué, il dit à l’ours :
— Ours, fais-moi le plaisir de veiller à ma place. Je suis si fatigué, que j’ai besoin de dormir un peu. Seulement, au moindre danger, éveille-moi. L’ours se coucha près du lion. Mais il était, de son côté, tellement épuisé par le combat, qu’il appela le loup et lui dit :
— Loup, tu vois que je n’ai pas la force de tenir les yeux ouverts ; si quelque événement survient, réveille-moi. Le loup se coucha près de l’ours, mais ses yeux se fermaient malgré lui ; il fit donc signe au renard de s’approcher.
— Renard, lui dit-il, je meurs de sommeil ; fais bonne garde à ma place, et réveille-moi au moindre bruit. Mais le renard sentit bien qu’il ne pourrait pas faire cette bonne garde qui lui était recommandée, tant sa fatigue était grande. Il appela donc le lièvre et lui dit :
— Lièvre, toi qui ne dors jamais que d’un œil, veille à ma place, je te prie, et, si tu vois quelque chose qui t’inquiète, éveille- moi. Mais le pauvre lièvre avait éprouvé de telles angoisses, qu’il était en réalité le plus fatigué de tous. Aussi la recommandation ne lui eut pas été plus tôt faite qu’il dormait aussi profondément que tous les autres. Ainsi donc le chasseur, la fille du roi, le lion, l’ours, le loup, le renard et le lièvre, étaient profondément endormis, sans personne qui veillât sur eux. Si bien que le maréchal, qui était resté dans la chapelle pour observer, ne voyant pas le dragon enlever la fille du roi dans les airs, et remarquant que tout était tranquille sur la montagne, prit courage et s’avança pas à pas, l’œil au guet, dressant l’oreille et prêt à fuir au moindre danger.
La première chose qu’il aperçut en arrivant au sommet fut le dragon mis en pièces. Alors son regard se porta plus loin. Il vit la fille du roi, le chasseur et ses animaux, tous plongés dans le plus profond sommeil, et, comme le maréchal était un homme plein d’envie et d’ambition, il lui vint à l’instant même dans l’esprit de se faire passer pour le vainqueur du dragon et d’épouser la fille du roi.
Mais, pour en arriver là, il fallait d’abord se débarrasser du véritable vainqueur. Il tira donc son sabre, s’approcha si doucement de Gottlieb, qu’il n’éveilla aucun des animaux, pas même le lièvre, et que, tirant son sabre, il trancha d’un seul coup la tête à Gottlieb.
Puis il réveilla la princesse, qui fut fort effrayée ; mais le maréchal lui dit :
— Tu es dans mes mains, et je vais te couper la tête comme j’ai fait au chasseur, si tu ne me jures pas que tu diras que c’est moi qui ai tué le dragon.
— Je ne puis commettre un si gros mensonge, dit la princesse, car c’est en réalité le chasseur qui a tué le monstre, et ses animaux qui l’ont achevé.
— Tu feras cependant à ma volonté, dit le maréchal en faisant tourner autour de la tête de la princesse son sabre tout sanglant, ou je te coupe en morceaux, et je dis que c’est le dragon qui t’a arrangée ainsi.
La princesse eut si grand’peur, qu’elle jura tout ce que voulait le maréchal.
Ayant donc obtenu ce serment, il la conduisit au roi, qui pensa mourir de joie en revoyant sa chère fille, qu’il tenait pour perdue. Le maréchal dit au roi.
— C’est moi qui ai tué le dragon et délivré non – seulement la princesse, mais l’empire ; je demande donc qu’elle soit ma femme, ainsi que la promesse a été faite sur votre parole sacrée. Le roi se tourna vers sa fille, et, comme le maréchal ne passait point pour un homme courageux :
— Est-ce vrai, ce que raconte le maréchal? lui demanda-t-il.
— Hélas! oui. répondit-elle, il faut bien que cela soit vrai ; seulement, je tiens à ce que le mariage n’ait lieu que dans un an et un jour. Le maréchal insistait pour que le mariage eût lieu tout de suite ; mais la princesse demeura ferme dans son désir, et, comme le maréchal craignait qu’en la brutalisant il ne la poussât à dire tout dans un moment de désespoir, il lui fallut bien passer par ce délai. Quant à la princesse, quoiqu’elle eût vu la tête de son beau chasseur séparée du corps, elle espérait que Dieu, qui avait déjà fait un miracle pour elle, daignerait peut- être en faire un second.
FIN
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